Victoire
Berteau

Enfant, elle a fait beaucoup de sport, comme ses frères et sœurs. À 6 ans, c’est le vélo déjà. Mais aussi le judo, la danse et la boxe où elle voulait battre les garçons. Sa mère l’accompagne sur les compétitions du week-end. Lorsqu’elle devient championne de France cadette sur route, et qu’on lui propose d’intégrer le pôle France Espoirs à Bourges, sa mère s’inquiète de savoir si les études n’en prendront pas un coup. Adolescente très studieuse, elle tient un bon 18 de moyenne en seconde. Mais l’arrivée à Bourges voit dégringoler les notes. Malgré tout elle décroche son bac S. À la suite de quoi, elle expose à sa mère son projet de devenir coureuse professionnelle. Pour la rassurer et maintenir un lien avec les études, elle s’inscrit en STAPS, mais dès la première année elle signe son contrat avec l’armée, et ne valide pas son second semestre. L’épisode Covid achèvera de lui faire lâcher prise. L’entrée à Bourges marque aussi son intégration à l’équipe de France piste, puis route. Elle participe à ses premières coupes du monde juniors. Sa première année est marquée par les blessures, la seconde la voit remporter Gand-Wevelgem et devenir championne du monde de l’Américaine avec Marie Le Net. Après une période de doutes, elle se recentre sur la préparation pour les Jeux, en 2020.

Elle apprend à aimer la poursuite par équipes, qui jusqu’alors la rebutait. D’autant que le report des Jeux lui permet de se découvrir au fil des multiples stages de préparation. 2022 est une saison pleine sur route. Elle exploite son profil de puncheuse. Victoire participera à sa deuxième Olympiade, à Paris 2024 après les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 en cyclisme sur route et sur piste.