Gymnastique artistique

Discipline acrobatique et esthétique, la gymnastique artistique se pratique sur des agrès, ou appareils. Elle trouve ses origines dans la Grèce antique, il y a plus de 2000 ans. Le gymnase y est alors le foyer de toute activité culturelle. Les hommes s'y réunissent pour pratiquer une activité physique mais également s'adonner à l'art, la musique, philosopher, dans une harmonie du corps et de l'esprit, célébrée en leur temps par Platon, Aristote ou Homère.

 

Le terme "gymnastique artistique" est né au début du 19e siècle, afin de différencier la gymnastique de loisir de celle alors pratiquée par les militaires. D'abord vue comme une excentricité, elle s'intègre peu à peu dans les compétitions organisées par les associations scolaires, les clubs d'athlétisme et les associations sportives communautaires. Son acception est cependant large puisqu'elle intègre alors des disciplines comme l'escalade ou l'acrobatie, voire le saut à la perche.  

 

La gymnastique artistique est inscrite au programme des premiers Jeux Olympiques de 1896 à Athènes et figure à chaque édition des Jeux depuis. Les bases du programme olympique de gymnastique artistique contemporain sont posées aux Jeux de 1924 à Paris, date à laquelle apparaissent les compétitions par engin masculines, individuelles et par équipes. Si, en 1928, les gymnastes féminines sont admises aux Jeux à Amsterdam, il faut attendre 1952 pour que le programme féminin se développe, avec sept épreuves, avant de se stabiliser à six épreuves à partir des Jeux de Rome 1960.