Lenaïg Morin : Les Jeux puissance double

CPSF

Lenaig Morin, badiste de l'Equipe de France

La Bretonne Lenaïg Morin est sans doute la badiste la plus collective que ce sport individuel ait porté. Son nom et son histoire sont indissociables de sa partenaire et amie dans la vie, Faustine Noël. Au moment où la sclérose en plaques faisait une intrusion forcée dans la vie de Lenaïg et qu’elle pense ne plus jamais refaire de sport, c’est Faustine qui lui parle des Paralympiques... 

 

Le badminton c’est une affaire de famille chez les Morin. Le père tout d’abord, Yvon, président fondateur du Badminton Club Bain de Bretagne. La mère et les filles aussi, toutes pratiquantes. A 21 ans on diagnostique à Lénaïg une sclérose en plaques. Pendant encore cinq années, la maladie lui offre un répit mais en 2016 elle se manifeste au niveau des jambes, la maladie, qu’elle avait réussi à mettre de côté la rattrape : « Psychologiquement ça a été compliqué, pas simple à accepter. J’ai complètement arrêté le sport pendant trois ans. Je ne pensais pas en refaire. » 

« Tout peut changer dans votre vie en rencontrant une seule personne » 

Sauf que c’était sans compter sur Faustine Noël. Avant que Lenaïg ne stoppe le sport, elles pratiquaient toutes les deux au REC Badminton de Rennes. Atteinte d’un trouble neuromoteur léger qui l’empêche d’utiliser correctement sa jambe droite, Faustine connait bien les compétitions de para badminton. Et parce qu’elle croit en son amie, qu’elle sait qu’elle aime trop le badminton pour pouvoir lâcher et surtout, parce qu’elle est têtue, Faustine insiste. Pendant trois ans. « Elle me disait que les Paras c’était génial, que ça allait m’aider à accepter mon handicap. Moi j’étais dans le déni de ma maladie, j’avais peur du regard des gens. » Lénaïg finit par céder et Faustine fait d’elle sa partenaire en double dames : « Je ne la remercierai jamais assez d’avoir insisté. Tout peut changer dans votre vie en rencontrant une seule personne.» 

 

« Que la fédé nous ait choisi toutes les deux, c’est énorme ! » 

Depuis deux ans et demi Lénaïg s’entraine et fait de la compétition en para badminton. Le rêve d’une participation aux Jeux Paralympiques possible, la discipline intégrant pour la première fois le programme paralympique à Tokyo, il fallait auparavant en passer par la classification. Le caractère évolutif de sa maladie n’a pas facilité les choses. Pendant un temps c’est le flou, les classificateurs internationaux ont du mal à reconnaitre son handicap, qui finit enfin par être validé en avril dernier seulement : « Un classificateur a fini par le confirmer, en disant que même si mon handicap était invisible, il était bien réel. » Les portes des Jeux Paralympiques pouvaient s’ouvrir, en catégorie SL3. 

Les Jeux ensemble

La Bretonne décroche son billet pour Tokyo, en double, associée à son amie Faustine : « Que la fédé nous ait choisi toutes les deux c’est énorme ! Vivre les Jeux avec Faustine c’est énorme ! » L’année de préparation supplémentaire imposée par le Covid lui a fait du bien « Je n’avais pas repris depuis longtemps donc ça m’a permis d’énormément progresser. Là, je me dis que la médaille est possible. » 

Lenaïg et Faustine c’est un double, une équipe, dans la ville comme sur le terrain. A Tokyo ces deux filles se sont déjà promis de vivre les choses ensemble, à fond mais surtout ensemble. 

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