CLAIRE
SUPIOT

Lancée dans le grand bain par ses parents pour apprendre à nager, Claire Supiot affiche des prédispositions à la natation dès son plus jeune âge. À 13 ans, elle intègre le cursus sport-étude de Dinard jusqu’à atteindre le haut niveau et le graal : participer aux Jeux Olympiques. En 1988, la nageuse angevine découvre Séoul à seulement 20 ans. Après avoir mis un terme à sa carrière de sportive de haut niveau pour s’occuper de ses enfants, Claire découvre en 2006 qu’elle est atteinte de la maladie de Charcot-Marie-Tooth. Ses enfants ayant grandi et l’odeur du chlore lui manquant, elle décide de retourner à l’eau lors de séances d’aquagym. Son frère, entraîneur, lui propose un nouveau challenge : retourner à la compétition. Les sensations n’étant plus les mêmes, la nageuse du club d’Angers a tout réappris et adapté les gestes à son handicap. Avec une participation aux Jeux Olympiques de Séoul, Claire Supiot devient, à Tokyo, la première athlète française à participer aux Jeux Olympiques et Paralympiques.