Helsinki
1952

L’Allemagne et le Japon ont fait leur retour sur la scène olympique après les Jeux d’hiver à Oslo tout comme l’Union Soviétique et Israël dont c’est la première participation aux Jeux. Afin d’éviter tout risque, les athlètes de l’Est ont été logés dans un village à l’écart, mais les confrontations n’ont eu lieu que dans le cadre sportif et dans le respect de l’esprit des Jeux.

La France s’est distinguée grâce à ses dix-huit médailles, avec notamment Christian d’Oriola, sacré champion olympique au fleuret en équipe et en individuel. Son cousin Pierre Jonquères d’Oriola a lui aussi remporté l’or en équitation. La belle histoire est venue de Jean Boiteux, qui à 19 ans, est parvenu à s’imposer lors du 400 mètres nage libre. Une belle revanche pour la famille du champion olympique puisque sa mère, Bienna Boiteux avait échoué à la cinquième place du relais 4X100m lors des Jeux de 1924 et ceux de 1928.

Helsinki a aussi été le théâtre d’un véritable exploit de la part de l’équipe jamaïcaine qui a non seulement remporté l’or lors du relais 4X400 en athlétisme en devançant les Américains, mais aussi en améliorant le record du monde de l’époque établi 20 ans auparavant. Le Tchécoslovaque Emil Zatopek s’est lui adjugé la victoire sur le 5000m, le 10 000m et le marathon. En parallèle de cela, une nouvelle règle est entrée en vigueur en équitation permettant aux femmes de concourir aux côtés des hommes dans des épreuves mixtes.