olympique
paralympique
Les Jeux Paralympiques 1992 furent organisés, pour la première fois de l’histoire des Jeux d’hiver, dans la cité olympique. Afin de limiter les déplacements des skieurs, toujours particulièrement complexes à envisager en milieu alpin, les sites de compétitions furent recentrés autour de la seule commune de Tignes qui abritait les appartements des délégations.
475 athlètes, en provenance de 24 pays, furent engagés sur les épreuves alpines nordiques. Faute d’installation, aucune épreuve sur glace ne figura au programme. Par contre, les déficients intellectuels furent invités à prendre part aux épreuves alpines et nordiques pour la première fois. L’épreuve de Super Géant fut proposée à l’ensemble des skieurs alpins. La descente fut supprimée pour les skieuses et skieurs non-voyants. Une épreuve qui sera réintégrée dans le programme officiel 2 ans plus tard en Norvège.
La difficulté des tracés proposés en ski alpin était sans précédent. Malgré cela, les courses masculines donnèrent lieu aux premières arrivées véritablement indécises de l’histoire des Jeux d’hiver. Ainsi, le Norvégien Cato Zahl Pedersen, ancien porteur de la flamme, gagna le slalom géant de sa catégorie devant l’Allemand Gerd Schöenfelder pour quelques 76 centièmes de seconde ! Le Norvégien fut d’ailleurs l’un des grands skieurs de ces Jeux, remportant deux titres et une médaille d’argent.
En France, les Jeux de Tignes auront marqué l’histoire par le nombre et la qualité des reportages dans les différents médias et seront longtemps cités en exemple à ce titre comme l’évènement médiatique du parasport moderne dans notre pays.
