A la recherche de la capitale du ski français

par Q. Ballue & R. Brosse

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A la recherche de la capitale du ski français

La France n’a peut-être pas beaucoup de pétrole, mais elle a l’or blanc, principal moteur du développement de nombreux villages de moyenne et de haute montagne. Beaucoup d’entre eux cumulent aujourd’hui pouvoir d’attraction et formation de champions. À quelques semaines du début des Jeux olympiques et paralympiques de Pékin, tour d’horizon de ces stations emblématiques du territoire. Au fond, toutes sont des capitales du ski… à leur manière.

 

Sandrine Bailly, ex-biathlète française de haut niveau, consultante média
Benjamin Daviet, para biathlète français, fondeur de haut niveau
Antoine Dénériaz, skieur alpin français, spécialiste de la descente
Edgar Grospiron, champion de ski acrobatique français en bosses
Sandra Laoura, skieuse acrobatique française
Paul-Henri de Le Rue, snowboarder français, snowboardcross

Le Grand-Bornand, capitale de la polyvalence

Soixante mille spectateurs sur quatre jours de course et six podiums bleu-blanc-rouge : au cœur du massif des Aravis, Le Grand-Bornand a vibré au rythme du biathlon en décembre. La preuve d’un amour incandescent du public français et de la station haut-savoyarde pour les sports d’hiver. “On y ressent toute l’émulation autour du biathlon en France, confirme Sandrine Bailly. Ce qui fait aussi la force de ce site, c’est l’ambiance qui y règne. On est au milieu du village et des habitants, sur un périmètre assez court, avec des virages qui permettent aux spectateurs de se positionner un peu partout. C’est atypique de voir des chalets juste à côté de la piste !”
Des chalets dont certains datent du XVIIe siècle.

Le Grand Bornand biathlon mass start 15km Hommes

Pressesports

Biathlon le Grand Bornand- Coupe du monde 2021 Mass Start hommes

 

Au-delà de son église Notre-Dame-de-l’Assomption et de son charmant village, Le Grand-Bo, c’est une Dénivel’Maxx mythique (3 kilomètres de descente pour 1100 mètres de dénivelé), un snowpark riche de nombreux modules, et une formidable fabrique à champions. Sylvie Becaert s’y est entraînée dès son plus jeune âge, donnant même son nom au stade de biathlon.
Triple champion paralympique (biathlon et ski de fond), Benjamin Daviet espère bien compléter sa collection en Chine. Et pourquoi pas en relais, une épreuve chère à ses yeux. “Aller chercher une médaille par équipe, c’est encore plus beau qu’en individuel pour moi”, souffle-t-il.
On n’oublie pas non plus les skicrosseurs Bastien et Jonathan Midol, le fondeur Lucas Chanavat et évidemment la “Puce” Tessa Worley, récent vainqueur du géant de Lienz. “C’est chouette de la voir s’exprimer aussi bien. Je l’aime beaucoup, c’est une fille hyper positive, loue Edgar Grospiron. Elle fait de super résultats, on sent qu’elle arrive aux Jeux en pleine possession de ses moyens.” Il ne manque désormais plus qu’une chose à la double championne du monde du slalom géant : monter sur un podium olympique. Et sur la première marche, tant qu’à faire.

Courchevel, l’autoproclamée “capitale mondiale du ski”

Si l’on en croit son site internet officiel, le doute n’est guère permis : oui, Courchevel serait bien la “capitale mondiale du ski”. Une formule aux accents marketing, avant tout destinée à marquer les esprits de touristes français et étrangers à la recherche de pistes à dévaler au cours de leurs futures vacances hivernales. Il faut dire que la concurrence internationale est rude, et que la station a une image “haut de gamme” à faire valoir. La première station hexagonale aménagée en site vierge – elle a été inaugurée en 1946 – est un spot incontournable du domaine skiable des Trois-Vallées et se trouve à proximité de Méribel. Les deux sites se sont d’ailleurs associés pour accueillir les mondiaux de ski alpin l’an prochain, les premiers organisés en France depuis 2009 (Val-d’Isère). De quoi revendiquer avec fierté, sans doute, ce statut de “capitale mondiale”.

Courchevel SKI ALPIN COUPE DU MONDE 2020 GEANT FEMMES COURCHEVEL

Pressesport

Ski alpin - Coupe du monde Géant 2020 Courchevel

 

Enfin, Courchevel pouvait-elle rêver meilleur ambassadeur qu’Alexis Pinturault ? Le skieur savoyard aux 34 victoires en Coupe du monde a décroché le gros globe de cristal en 2021. Cet hiver, il est en quête d’une médaille d’or olympique. La seule qui manque encore à son palmarès.
C’est clair qu’il peut aller chercher l’or. Il peut courir en slalom, en géant, en super-G, donc il a plusieurs chances de médailles”, décrypte Paul-Henri de Le Rue. Et même s’il réalise une saison en deçà de ses attentes, “Pintu” abordera les JO sans songer à ses difficultés des semaines écoulées.“J’ai eu quelques petits soucis sur des neiges très particulières, notamment en géant, et cela n’a pas facilité les choses, a-t-il détaillé lors d’un point presse tenu mi-janvier. C’est comme ça. Je n’arrive pas aux Jeux olympiques dans la meilleure situation en matière de résultats, mais les JO sont différents, ce qui s’est passé avant ne compte pas beaucoup.”
À lui de se sublimer, pour ravir les supporters français. Et emplir de fierté les Courchevellois.

Font-Romeu, capitale des Pyrénées

Si les Alpes occupent une place majeure dans le paysage hivernal, les autres massifs de l’Hexagone ont aussi des arguments à faire valoir. Du côté des Pyrénées, l’un d’eux se nomme Font-Romeu.
Plus de 100 kilomètres de piste, un snowpark, un stade de biathlon, une piste de ski de nuit, et surtout le Centre national d’entraînement en altitude, établi en 1967. Pas moins de 270 médaillés olympiques venus du monde entier sont montés à 1800 mètres d’altitude pour rejoindre les Romeufontains au milieu des forêts, dans l’optique de grandes échéances. Parmi ces athlètes, Martin Fourcade et Philippe Candeloro, dont le nom a été donné à la patinoire du site en 1993. L’Ariégeoise Perrine Laffont s’est ajoutée à la liste en devenant championne olympique de bosses en Corée du Sud il y a quatre ans. “Elle s’est très bien construite, elle est montée en puissance et elle a une vraie stabilité dans la performance”, analyse Sandra Laoura, médaillée de bronze à Turin dans la même spécialité.

 

Une station "porte-bonheur"

 

“Elle est vachement mature pour son âge, elle l’a toujours été. Elle est arrivée sur le circuit à 14 ans et elle savait déjà ce qu’elle voulait, souligne Edgar Grospiron, impressionné par ce phénomène de précocité qui vivra à Pékin ses troisièmes Jeux olympiques, à 23 ans seulement. Quand on est dans un sport comme les bosses, plus confidentiel, on n’émerge pas sans résultats. Et après, il faut la personnalité. Perrine est une chouette fille, elle respire la bonne humeur. On sent qu’elle est passionnée, elle garde l’aspect plaisir. Je pense que son palmarès n’est pas étranger à cette approche et à cette personnalité.”
La station des Pyrénées-Orientales a confirmé son statut de porte-bonheur en voyant Tess Ledeux s’imposer le 16 janvier sur une étape de la Coupe du monde de slopestyle. Pourvu que ça dure !

La Plagne, capitale de la performance

L’exemple qui a inspiré d’autres stations de troisième génération, bâties afin de démocratiser une pratique des sports d’hiver jusque-là élitiste, c’est elle. Posée sur les versants nord du massif de la Vanoise, La Plagne ouvre ses portes en décembre 1961.
Son conseiller technique n’est autre qu’Émile Allais, véritable pionnier du ski dans l’Hexagone et inventeur de la méthode de ski française (skis parallèles, par opposition au chasse-neige cher aux Autrichiens). Le succès de la station savoyarde, lui, est immédiat. Tant et si bien qu’elle se développe rapidement, avec l’apparition de satellites entre la fin des années 1960 et le milieu des années 1970. “Pour moi, La Plagne, c’est aussi la piste de bobsleigh”, note Antoine Dénériaz. Construite à l’occasion des Jeux de 1992, celle-ci est encore, à ce jour, l’unique piste de bobsleigh et de skeleton en France.

La Plagne piste bobsleigh

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Piste de bobsleigh - La Plagne

 

Le site vanois brille également dans les grands rendez-vous, grâce aux nombreux talents qui ont été formés sur ses pistes. “C’est une station qui sait faire grandir des skieurs de haut niveau, capable de briller en compétition, relève Antoine Dénériaz. Je pense notamment à Julien Lizeroux.” L’emblématique slalomeur est retraité depuis janvier 2021, mais d’autres que lui continuent de faire honneur aux Plagnards. En alpin, bien sûr, avec Brice Roger ou Maxence Muzaton. Mais il ne faudrait pas oublier les skieurs freestyle.
“La station vivait le ski freestyle dans les années 1990, on avait de beaux athlètes comme Éric Laboureix ou Candice Gilg, se remémore Sandra Laoura, aujourd’hui en charge de la partie mobilisation des athlètes pour les Jeux de Paris 2024. Ça a été une vraie richesse de grandir dans ce cadre exceptionnel, familial et plein de bienveillance.”
Dans le sillage du revenant Kevin Rolland, Antoine Adelisse et la très prometteuse Tess Ledeux – victorieuse en slopestyle et en big air aux X Games de janvier – viseront la médaille cet hiver, à Pékin. Et nul doute que La Plagne s’enflammera devant leurs exploits.

La Clusaz, capitale la plus sympa

Si La Clusaz a pris le bélier pour symbole, c’est pour mieux rappeler que les bergers y conduisaient leurs troupeaux dès l’Antiquité, les bêtes pouvant ainsi profiter de l’herbe fraîche et de l’air pur. Une identité à laquelle la station haut-savoyarde, perchée à 1040 mètres, reste profondément attachée. Les vaches abondance de la famille Donzel pourraient légitimement se prendre pour des stars tant le reblochon fermier qu’elles offrent fait l’unanimité.
“C’est une station avec un double visage : ouverte, touristique, sympa et festive d’un côté, traditionnelle et pastorale de l’autre, avec un fort ancrage, explique Edgar Grospiron, qui s’y est installé. La Clusaz est très attachée à ses traditions et en même temps, elle est tournée vers le monde, elle aime accueillir des événements. La proximité avec Annecy, Lyon et Genève fait qu’il y a un brassage. Le village vit toute l’année, et ça ouvre forcément les mentalités.”

"La Clusaz est plus freestyle"

 

Raison pour laquelle la station s’est tournée vers les disciplines freestyle dès les années 1980, faisant figure de pionnière. Un titre que les succès d’Edgar Grospiron et Candide Thovex n’ont fait que confirmer. “Au-delà de ça, c’est un beau domaine skiable. Beaucoup de pente, une grosse proportion de hors-piste, de beaux itinéraires... Et puis une super gastronomie. On trouve beaucoup de bons restos sur les pistes et dans la station. Ce mélange de sport et d’art de vivre me convient bien”, sourit l’ancien spécialiste des bosses.
Dans un autre registre, Hugo Lapalus tâchera de faire briller les couleurs de La Clus’ sur la neige de Pékin lors des épreuves de fond, lui qui avait décroché le bronze en relais lors des Mondiaux d’Oberstdorf en 2021.

Méribel, capitale historique

“Fantastique et immense.” Voilà les deux adjectifs qui arrivent instinctivement à l’esprit d’Antoine Dénériaz pour qualifier le domaine des Trois-Vallées, dont fait évidemment partie Méribel. Un haut lieu du ski hexagonal, apparu sur la carte des stations françaises dès les années 1930 sous l’impulsion d’un Écossais, Peter Lindsey, tombé sous le charme de la vallée des Allues. On le comprend aisément. Plus de 85% du domaine skiable étant au-dessus de 1800 mètres d’altitude, pas de souci d’enneigement.
Labellisée “Famille Plus” en 2013, preuve de la qualité de l’accueil et des prestations à disposition, Méribel s’est imposée comme incontournable, sur tous les plans. Au point qu’elle coorganisera les championnats du monde de ski alpin en 2023 avec sa voisine Courchevel.

 

"Une très belle station, à la fois compétitive et compétitrice" - A. Deneriaz

 

Un rendez-vous qu’Edgar Grospiron attend déjà impatiemment : “Ce sera une belle fête du ski. Ils vont délivrer des pistes qui seront top pour les compétitions. Il y a une bonne énergie autour de ça.”
Le savoir-faire méribelois n’est plus à démontrer puisqu’en 1992, toutes les épreuves féminines de ski alpin et le hockey sur glace avaient eu lieu sur place. La présence de la triple médaillée olympique Perrine Pelen à la tête de ces championnats du monde, en tant que directrice générale, ne fera que confirmer la réputation d’excellence de cette “très belle station, à la fois compétitive et compétitrice”, dixit Antoine Dénériaz. Pendant les Jeux, elle suivra tout particulièrement le fondeur Richard Jouve, qui était revenu de Pyeongchang avec le bronze du sprint par équipes. Monté sur le podium à Lillehammer, Davos et Lenzerheide cette saison, le natif de Briançon n’est pas rassasié. Le Club des sports de Méribel ne demande qu’à vibrer.

 

Les Vosges, une autre histoire

Les Saisies, capitale du nordique

Situées dans le massif du Beaufortain, Les Saisies ont vu passer de grandes figures du ski alpin. On pense bien évidemment aux Piccard, de Franck à Ted, en passant par Leila, et l’on suit désormais avec intérêt le parcours de Clara Direz.
Mais cette station familiale, née au début des années 1960, reste aussi inextricablement liée à la pratique du ski de fond. Avec ses quelques 120 kilomètres d’itinéraires nordiques, entre forêt et espaces vierges, elle semble en tout cas avoir de quoi séduire un large public.
“Pour faire du ski de fond, je recommande vivement Les Saisies, affirme Sandrine Bailly. En matière de paysage, d’architecture, de pistes, c’est vraiment idéal.” Et les biathlètes y sont particulièrement bien choyés. “Il y a toujours eu un pas de tir là-bas, et tout le monde connaît cette piste, poursuit l’ex-membre de l’équipe de France de biathlon. C’est un endroit magnifique.”

Les Saisies pistes de ski de fond

Pressesport

Les Saisies - Pas de tir olympique

 

Ce n’est donc pas un hasard si le site savoyard a hébergé les épreuves de ski nordique et de biathlon à l’occasion des Jeux d’Albertville. “C’est cette station qui a fait découvrir le biathlon au grand public, assure même Sandrine Bailly. Les Bleues y avaient conquis le titre olympique en relais, avec Corinne Niogret, Anne Briand et Véronique Claudel.”
La tradition s’est perpétuée au fil des années et, désormais, c’est à Justine Braisaz-Bouchet et Julia Simon, toutes deux licenciées au Club des sports des Saisies, de porter le flambeau. Si la première citée était déjà de la partie à Pyeongchang en 2018, la seconde participera, elle, à ses premiers JO. “Julia peut viser des podiums, voire même la gagne, prévient cependant la lauréate du gros globe de cristal en 2005. Elle fait partie de celles dont on va cocher le nom sur la liste des engagées.”
En attendant le retour des deux championnes locales, les habitués des Saisies peuvent toujours engager leurs skis sur la piste Julia Simon (rouge) ou la piste Justine Braisaz (noire).

Tignes, capitale la plus sportive

Au fil des ans, c’est vrai, Tignes s’est diversifiée. On y trouve désormais une patinoire et un espace aquatique. On peut se laisser tenter par une randonnée en chiens de traîneau ou en raquettes. Pourtant, les puristes n’en démordent pas : la station savoyarde perchée à 2100 mètres d’altitude demeure surtout un lieu rêvé pour skier. “Il y a énormément d’activités, mais ça reste une station de haute altitude faite pour le ski”, note ainsi Edgar Grospiron, qui s’y entraînait très régulièrement pendant sa carrière. “Si vous voulez venir skier une semaine, Tignes/Val d’Isère, c’est l’un des plus beaux domaines skiables du monde”, poursuit celui qui y a remporté l’épreuve de bosses des Jeux en 1992, devant son public. Les deux stations voisines forment d’ailleurs ensemble l’Espace Killy, nom donné en référence à la légende Jean-Claude Killy.

“J’ai beaucoup de souvenirs à Tignes, puisqu’on s’y entraînait en dehors de la période hivernale. Cette station a joué son rôle pour nous permettre d’aller chercher toujours plus loin dans la performance, c’était un facilitateur de progression”, rembobine Sandra Laoura, médaillée de bronze à Turin sur l’épreuve de bosses.
À Pékin, les espoirs de la station seront portés, entre autres, par Tiffany Gauthier et Johan Clarey. Il s’agira de la quatrième participation aux Jeux du descendeur tignard, qui affiche 41 ans au compteur. “Johan m’impressionne, souffle Antoine Dénériaz, bluffé par une telle longévité. Je crois que sa carrière est déjà deux fois plus longue que la mienne. Rien que pour ça, je lui tire mon chapeau. Il est resté compétitif, il continue à jouer les premiers rôles et peut espérer un podium à Pékin. En tout cas, il en est capable, de par son expérience et la qualité de son ski. Il est dans le rôle de l’outsider qui sait gérer la pression.” Il l’a encore prouvé le 21 janvier dernier, en prenant une magnifique deuxième place lors de la descente de Kitzbühel.

Version accessible :

Le toponymie très différente de 3 stations... très proches !

"Plagne" est un mot régional désignant un lieu plat, un plateau. Il dériverait de l'ancien français "plagne, plaigne" (une plaine).

"Couchevel" est une adjonction des mots de l'ancien français escorchier "écorcher" et vé "veau", en une forme nouvelle qui signifie "le lieu où l'homme écorchait les veaux" ou "le lieu où les bergers ne devaient pas faire paître les veaux" en raison d'herbes capables d'écorcher leurs langues.

"Tignes" prendrait son nom d'une présence romaine importante, Tiniacum ou Tigniacum signifieraient le domaine rural (villa) de Tinius ou Tineius. Pour d'autres, ce serait une racine celtique -tin, qui permettrait de désigner une vallée occupée par un cours d'eau, voire le cours d'eau lui-même.

Val Thorens, capitale la plus perchée

2300 mètres d’altitude. C’est là, au sud-est de la vallée des Belleville, que se niche Val Thorens, la station la plus haute d’Europe. Grâce aux remontées mécaniques, il est même possible de monter jusqu’à 3230 mètres d’altitude. “Vu que c’est haut, il y a tout le temps de la neige, relève Paul-Henri de Le Rue. C’est l’essence même de ce qu’on aime à la montagne !” Le snowboarder médaillé de bronze à Turin ne tarit pas d’éloges à l’égard du site savoyard, créé ex nihilo et inauguré en 1971. “J’aime bien Val Tho, avoue-t-il. On y mange bien et on y fait du bon ski. Il y a des grands hors-piste, des infrastructures de ouf, plein de bons restos partout sur les pistes. C’est vraiment chouette.” Christine Goitschel, l’une des pionnières de l’histoire de la station, et sa sœur Marielle, qui l’y a rejointe peu après, ne diront pas le contraire.

Val Thorens freestyle Coupe du monde skicross

Pressesports

Coupe du monde 2019 - Skicross Val Thorens

 

Ces dernières années, Val Thorens a brillé à l’international grâce au descendeur Adrien Théaux (trois victoires en Coupe du monde à son actif) ou à Jean-Frédéric Chapuis, sacré champion olympique de skicross en 2014, lors d’un triplé français resté dans toutes les mémoires. Le natif de Bourg-Saint-Maurice sera à nouveau en quête de médaille à Pékin, tout comme Chloé Trespeuch. La snowboardeuse de 27 ans, qui était montée sur la troisième marche du podium à Sotchi, peut nourrir des ambitions légitimes. “Chloé est dans le match de ouf, je lui souhaite d’arriver à garder son focus, à transformer toutes ses émotions en rage. Et cette rage, il faut qu’elle arrive à la faire sortir le jour J”, analyse Polo de Le Rue. Le jour J, justement, ce sera le mercredi 9 février.

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Par Quentin Ballue et Raphaël Brosse

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