olympique
paralympique
Sapporo avait déjà obtenu l’organisation des Jeux d’hiver en 1940 mais il faudra attendre plus de trente ans pour que la ville japonaise accueille enfin les premiers Jeux Olympiques d’hiver en Asie. Située sur l’île d’Hokkaido, la plus septentrionale des quatre grandes îles japonaises, Sapporo a été choisie notamment pour son bon enneigement.
La ville a construit de nombreuses infrastructures comme un métro, inauguré quelques semaines avant les Jeux mais aussi de nombreux équipements sportifs qui contribueront à développer les sports d’hiver dans le pays.
Les deux athlètes les plus récompensés ont été la Soviétique Galina Koukalova, trois fois médaillée d’or en ski de fond et le Néerlandais Ard Schenk qui lui aussi a conquis trois médailles d’or en patinage de vitesse.
Le Canada a refusé de participer au tournoi de hockey sur glace pour protester contre le professionnalisme déguisé des Soviétiques et des pays de l’Est dont les représentants sont des employés d’Etat. L’URSS a terminé première au bilan des médailles devant l’Allemagne de l’Est qui a obtenu 8 médailles sur 9 possibles en luge.
Le Japon a connu son moment de gloire lors du concours de saut sur petit tremplin. L’escadron « Hinomaru » (drapeau au disque solaire) a pris les trois premières places avec Kasaya, Konno et Aochi alors que le Japon n’avait jamais gagné la moindre médaille dans cette discipline.
Le bilan de l’équipe de France s’est avéré un peu décevant avec trois médailles : l’argent et le bronze de Danièle Debernard et Florence Steurer en slalom spécial et le bronze de Patrick Péra en patinage artistique comme à Grenoble quatre ans plus tôt.
