Renaud
Lavillenie

Record personnel : 6,05 m (plein air) - 6,16 m (salle)

Fils d’un ancien perchiste amateur, Renaud commence le saut à la perche à 15 ans après avoir essayé d’autres disciplines en athlétisme. Il remporte rapidement son premier titre international en 2009 lors des Championnats d’Europe en salle avec un saut de 5,81 m. Quelques mois après, lors des Championnats d’Europe par équipes, il bat le record de France de Jean Galfione et passe la barre des 6m (6,01m). En 2010, il devient le premier champion d'Europe français de l'histoire de la perche après sa victoire aux Championnats d’Europe de Barcelone. En 2012, il remporte son premier titre mondial lors des Championnats du monde en salle d’Istanbul et signe la meilleure performance mondiale de l’année.

Mais c’est aux Jeux de Londres que Renaud va définitivement s’imposer sur la scène internationale. Après avoir passé les qualifications, il s’assure une place sur le podium en passant du premier coup les 5,65m, 5,75m et 5,85m. A l’inverse de ses deux camarades qui passent les 5,91m, que lui échoue, il demande à tenter la barre des 5,97m. Ce qui lui réussit puisqu’il est le seul à la franchir et devient donc champion olympique, battant le précédent record des Jeux. Il succède alors Pierre Quinon et Jean Galfione, ramenant un titre olympique en athlétisme que la France n’avait pas eu depuis 1996. 

Près d’un an et demi après ce sacre, Renaud enchaine les meetings et les compétitions et participe alors au Pole Vault Stars à Donetsk. Sous les yeux de Sergueï Bubka, précédent recordman, il franchit à sa première tentative la barre de 6,16m devant le recordman du saut à la perche (plein air et salle confondus). Il devient donc le quatrième athlète français à battre un record du monde à la perche. Cette année-là, il remporte de nombreuses récompenses : athlète européen de l’année, trophée IAAF de l’année ou encore, champion des champions mondiaux.

Après un titre aux Championnats du monde en salle en 2016, il participe aux Jeux de Rio. Malgré ses bonnes performances qui précédent les Jeux, il termine deuxième derrière le brésilien Tiago Braz da Silva.