Floran
Douay

En bref 

• Attaquant (gaucher)
• N°91 en équipe de France
• Pilier

Floran Douay a construit l’essentiel de son parcours loin de la Ligue Magnus, en s’imposant durablement dans l’un des championnats les plus exigeants et les plus suivis d’Europe : la National League, le championnat suisse. Longtemps présentée comme étant en retrait par rapport à certains championnats de l’Est, la Ligue helvétique était pourtant, pendant près d’une décennie, celle qui attirait le plus grand nombre de spectateurs sur le continent, un indicateur fort de son niveau d’exigence et de compétitivité. C’est dans ce contexte que Floran Douay s’est développé au plus haut niveau.

Formé au Genève-Servette HC, où il effectue l’ensemble de sa formation, il débute chez les professionnels dès la saison 2013-2014 avant de devenir un joueur régulier de National League deux ans plus tard. Pendant près d'une dizaine d'années, il a su performer au sommet du hockey suisse, au sein de différents clubs. Sa carrière en National League dépasse les 460 rencontres, une longévité qui reflète une confiance renouvelée des staffs et une capacité constante à répondre aux exigences du championnat. 

Après plusieurs exercices pleins à Genève, il rejoint le Lausanne HC en 2020, puis poursuit son parcours avec les SCL Tigers et le HC Ambrì-Piotta. Son retour officiel à Lausanne pour la saison 2025-2026 traduit la reconnaissance d’un profil déjà identifié, apprécié pour sa fiabilité et son intégration naturelle dans un collectif.

Utilisé dans des rôles variés, Floran Douay est décrit par ses clubs comme un attaquant capable d’apporter de l’engagement dans les duels, une solidité défensive et une lecture claire des situations de jeu. Lui revendique une approche directe du jeu : entrer rapidement dans la compétition pour éviter de trop réfléchir, s’appuyer sur une communication claire et une répartition précise des rôles.

International français, il compte plus de 80 sélections et a pris part aux tournois de qualification olympique, notamment face à la Lettonie, la Slovénie et l’Ukraine. Il insiste sur la notion de complémentarité, estimant que la force d’une équipe, joueurs comme staff, repose sur le soutien mutuel et la capacité à accompagner les moments plus délicats. Sa priorité reste la solidité défensive, convaincu que "tout ce qui vient en attaque est du bonus". Un profil expérimenté, rompu aux contextes exigeants, qui s’inscrit naturellement dans l’ossature collective de l’équipe de France.