JO : merci à Pékin 2022

James Chance/Getty Images

Le rideau est donc retombé ce dimanche 20 février sur la scène olympique des Jeux d’hiver de Pékin 2022 par un  feu d’artifice grandiose au-dessus du Nid d’Oiseau. Les seize journées de compétitions ont été accompagnées par leur flot habituel d’exploits et de déceptions, de larmes de joie et de rictus de douleurs sans oublier les moments de grâce que sont les gestes sportifs parfaitement maîtrisés. Notre équipe de France a maintenu son rang avec quatorze médailles dont cinq d’or, sept d’argent et deux de bronze. Avec sept médailles sur quatorze, le biathlon a été le principal contributeur du bilan de nos Bleus.

 

Les images s’entrechoquent à l’issue de ces Jeux de Pékin 2022. C’était la toute première fois qu’une ville organisait les Jeux Olympiques d’hiver après avoir accueilli les Jeux d’été, en 2008 rappelons-le. Plusieurs sites mémorables ont d’ailleurs été réutilisés comme le « nid d’oiseau » (le stade olympique), le « cube » (piscine devenue aire de curling), le Capitol Center, le Palais Omnisports ou le Wukesong center. Les deux autres pôles sportifs (Yanqing et Zhanghjiakou) sont quasiment sortis de terre pour l’occasion et seront convertis en stations de ski pour Pékinois fortunés. Finalement, les pistes de ski de Yanqing ont offert un très beau spectacle et les infrastructures de Zhangjiakou ont époustouflé tous les acteurs, du tremplin de saut coiffé d’une soucoupe volante au stade de biathlon digne d’un stade de football sans oublier le complexe de ski de fond ou le Snowpark de Genting.

 

Côté français, on a vibré, on a tremblé et on a pleuré. Pleuré d’émotion en un début d’après-midi du 14 février avec Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron qui ont plus que survolé l’épreuve de danse sur glace. La musique de Fauré, le violoncelle, la puissance, la chorégraphie, c’était l’aboutissement de dix-sept années de travail en commun. La maîtrise de leur art. De plus, malgré le stress lié au statut de favoris, ils ont parfaitement tenu leur rang en battant même le record du monde lors du programme court.

 

Avec sept médailles sur les quatorze obtenues par notre équipe de France, le biathlon a fait un carton plein. Le leader de la Coupe du monde Quentin Fillon-Maillet a lui aussi démontré qu’il avait l’étoffe d’un grand leader en accumulant les succès avec deux médailles d’or (l’individuel sur 20 km et la poursuite) et trois médailles d’argent (le sprint individuel, le relais mixte et le relais masculin) sans oublier la quatrième place de la mass-start. Cette course en ligne a souri à Justine Braisaz-Bouchet qui elle aussi s’est couverte d’or en mystifiant ses grandes rivales norvégiennes grâce notamment à un sans-faute au deuxième tir couché. Ses yeux brillants et sa fraîcheur ont réchauffé les cœurs au cours d’épreuves marquées par un froid polaire (quinze jours entre -15 et -20) rendu encore plus mordant par le vent quasi permanent. L’autre rayon de soleil est venu du stade de slalom de Yanqing où Clément Noël a éclaboussé la deuxième manche de toute sa classe après avoir terminé seulement sixième sur le premier tracé. Sa médaille d’or était un moment de grâce.

 

Le bilan de nos tricolores a été complété par une belle moisson de médailles d’argent comme celles d’Anaïs Chevalier Bouchet, du relais mixte et du relais masculin. Johan Clarey a démontré que la gloire peut attendre 41 ans avec une deuxième place en descente derrière Beat Feuz. Les filles n’ont pas déçu avec Tess Ledeux en Big Air et Chloë Trespeuch en snowboardcross qui elles aussi ont fini deuxièmes. Il n’y a eu que deux médailles de bronze au global mais elles ont toute leur valeur comme celle du double champion du monde Mathieu Faivre en slalom géant et surtout des relayeurs du ski de fond qui ont terminé troisièmes pour la troisième fois de suite après Sotchi 2014 et PyeongChang 2018.

 

On n’oublie pas les places d’honneur qu’ont prises avec tout leur cœur et toute leur âme des champions comme Perrine Laffont 4eme dans l’épreuve des bosses, Kevin Rolland 6ème en ski halfpipe ou les fondeurs Delphine Claudel, 7e du 30 km ou enfin Clément Parisse, 7e d’un drôle de 30 km. Au total 17 athlètes français sont rentrés en France avec une médaille autour du cou sur un total de 81 ayant pris part aux épreuves (il y a eu quatre remplaçants et un blessé). Le ratio est meilleur qu’à PyeongChang avec 15 médailles pour 106 athlètes. Au tableau des médailles, nos Bleus terminent à la dixième place. Tous les athlètes présents rêvent désormais que les restrictions draconiennes imposées par les autorités chinoises laissent place à l’esprit de fête et de partage pour les Jeux très attendus de Paris 2024 avant de retrouver quelques-unes des plus belles montagnes de la planète deux ans plus tard à Milan-Cortina 2026. Mais avant cela, les esprits se tourneront vers nos athlètes qui porteront ces mêmes couleurs pour les Jeux Paralympiques de Pékin.

 

 

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