Nicolas
Ritz

En bref

• Attaquant (gaucher)
• N°25 en équipe de France
• Pilier

Nicolas Ritz incarne une figure majeure du hockey sur glace français, tant par la longévité exceptionnelle de sa carrière que par la constance de son engagement sportif et humain. Il grandit dans un environnement profondément marqué par la culture hockey, son père Olivier Ritz, étant le président du club de hockey de Dijon où il a débuté. Très tôt, il se distingue par son intelligence de jeu, sa maturité et son sens aigu du collectif.

Dès la saison 2009-2010, Nicolas Ritz découvre la Ligue Magnus tout en évoluant encore en championnat junior. Deux ans plus tard, il rejoint l’équipe de France senior et se révèle lors d’un moment fondateur : la finale de la Coupe de France, où il inscrit le but de la victoire en prolongation face aux Dragons de Rouen, offrant à Dijon un succès historique. Désigné meilleur espoir de Ligue Magnus en 2013 (trophée Jean-Pierre-Graff), puis meilleur joueur français du championnat (trophée Albert-Hassler), il devient capitaine de Dijon à seulement 21 ans, illustrant une maturité rare et un leadership naturel, forgé dans les matchs à enjeu.

Attaquant, mais surtout joueur de centre, Nicolas Ritz occupe un poste clé, exigeant une compréhension globale du jeu. Véritable lien entre l’attaque et la défense, il assume un rôle spécifique qui repose sur la fiabilité défensive, la capacité à assurer les transitions rapides et l’aptitude à peser dans les deux sens de la patinoire.

Joueur complet, gaucher, il privilégie l’équilibre collectif à la performance individuelle, conscient que la solidité d’une ligne commence par son assise défensive. Curieux, il enrichit son hockey à l’étranger, notamment en Finlande, en Norvège et au Danemark, avant de remporter la Ligue Magnus avec Gap, de s’imposer comme un cadre aux Dragons de Rouen, puis de rejoindre les Ducs d’Angers en 2020.

Sur le plan humain, Nicolas Ritz est un compétiteur assumé, animé par une envie permanente de victoire, mais aussi par une grande lucidité acquise avec l’expérience. Habitué des grands rendez-vous, il a appris au fil des années à gérer la pression, recherchant avant chaque échéance majeure le juste équilibre entre un stress positif, moteur de performance, et l’absence de peur de jouer.

Cette maîtrise émotionnelle, développée avec le temps, lui permet de rester constant dans les moments décisifs. Véritable monument de longévité, il a disputé son dixième championnat du monde avec l’équipe de France, totalisant 271 sélections internationales, un chiffre exceptionnel qui témoigne de sa fiabilité et de son importance dans le projet tricolore.