Thomas
Boudat

Thomas commence le vélo très jeune, par le biais de son grand-père, Joseph Cigano, coureur professionnel dans les années 50. Ses parents ont d’ailleurs l’habitude de dire que leur fils savait pédaler avant de savoir marcher. À 4 ans, il fait ses débuts à l’école de vélo de La Réole avant d’intégrer l’école de cyclisme du club de Langon (devenu VC Sud-Gironde). En matière d’éducation cycliste, le VC Sud-Gironde accorde une grande importance à la piste et emmène régulièrement ses coureurs rouler à Bordeaux. C’est d'ailleurs sur piste que Thomas obtient ses premiers résultats au niveau national et ses premiers podiums en coupe de France. Chez les juniors, sa carrière décolle : il décroche 3 titres de champion de France et un de champion d’Europe. Il est au lycée, quand il intègre le pôle France de Talence. Après un bac S, il intègre une prépa ingénieur, en vue de devenir ingénieur agronome et de contribuer à la prospérité du domaine viticole familial. En 2013, il est double champion d’Europe espoirs (sur la course aux points et l'américaine) et en 2014, en Colombie, il devient champion du monde de l’Omnium. Sur route aussi, ses succès lui valent de passer pro, en fin de saison. Mais c’est sur les vélodromes qu’il accumule les titres et les podiums, toutes disciplines de l’endurance confondues. 22 maillots de champion de France et 5 de champion d’Europe sur le dos, Thomas courra sa dernière course sur la piste olympique de Saint-Quentin-en-Yvelines. Après les Jeux Olympiques de Paris 2024, il raccrochera son vélo et se consacrera au domaine viticole.